PUBLICATIONS ET LIENS
LIVRES
En 1944, deux usines d’armement de l’industrie aéronautique berlinoise ont été transférées dans les mines de sel près de Beendorf et Morsleben. Deux détachements extérieurs du camp de concentration de Neuengamme ont été mis en place pour les projets de réinstallation : en mars 1944, un camp pour hommes avec 800 « prisonniers pour la production de composants pour les avions à réaction Messerschmitt Me262 et pour les fusées V2» et en août un camp pour femmes avec plus de 2000 prisonniers pour la production. L’étude du camp de Beendorf traite de l’histoire des projets souterrains ainsi que de la genèse du déploiement des prisonniers, elle décrit les intérêts des ministères, des autorités et des autorités spéciales concernés et s’interroge sur les répercussions de cette forme particulière de déploiement d’armement sur les conditions de vie des prisonniers.
Un livre écrit par le conservateur du mémorial du camp de concentration de Beendorf, Björn Kooger, ce livre est écrit en langue allemande uniquement.
Un ouvrage collectif de professeurs et étudiants de l'Université de Strasbourg. Ces témoignages individuels ont été rédigés dès le retour des prisonniers. Ils sont présentés de façon chronologique et reconstituent ainsi l'Histoire, depuis les rafles et arrestations jusqu'aux marches de la mort. Dix camps différents sont évoqués dans ce recueil : outre Auschwitz (trois textes, pour Auschwitz 1, Birkenau et Monowitz), Buchenwald, Dachau, Dora, Struthof, Mauthausen, Flossenburg, Neuengamme, Stutthof et Ravensbrück.
Un livre écrit par Rohmer Albert : De l'université aux camps de concentration témoignages strasbourgeois, Paris 1947
Un livre écrit par Rousset David : L'univers concentrationnaire, Paris 1946
Premier regard politique sur les camps. D. Rousset, déporté, décrit les fonctionnements internes, les différentes bureaucraties qui permettent la bonne marche ainsi que l'idéologie nazie qui les soutient. Il dénonce la connivence du capitalisme et de l'impérialisme dans la mise au point de tels camps : main d'oeuvre gratuite pour l'industrie, élimination de tous les opposants. Prix Renaudot 1946.
Un livre écrit par Rousset David : Les jours de notre mort , Paris 1947
Les jours de notre mort décrit au quotidien la vie dans les camps sous la forme d'un récit qui associe divers témoignages à l'expérience de l'auteur, pour évoquer Buchewald, Dora, Neuengamme, Mauthausen, Auschwitz et Birkenau.Sous forme de chroniques, David Rousset fait ainsi revivre l'univers des camps: ses règles, ses personnages et leurs destins partichier, leurs souffrances et leurs luttes, mais aussi les amitiés, les complicités et les ruses qui ont permis à certains de revenir. Il dit aussi comment les "politiques" tentent de résister aux SS et aux "droits communs", cherchent à s'organiser" et à vaincre la pire des capitulations, le désespoir.
Encore un livre sur la Résistance et la Déportation, dira-t-on. Mais ce témoignage bouleversant ne ressemble à aucun autre. D’abord parce que la Résistance dont il s’agit ici, est la Résistance spirituelle, un engagement dont la motivation fondamentale était la Foi. Dans le sillage de Sept, Temps Présent, et Temps Nouveau sous l’égide de Stanislas Fumet et des Pères jésuites Pierre Chaillet, Henri de Lubac, Ganne, Fernand et Raymonde s’engagent dès 1941 dans l’Équipe Nationale de Témoignage Chrétien à Lyon et dans toute la zone Sud, transmettant tout particulièrement ce message en Franche-Comté chère à Fernand Belot et à sa famille. Et si l’on pense qu’en 1943 Fernand et Raymonde étaient de tout jeunes mariés, on ne peut guère imaginer une histoire d’amour plus belle et plus tragique. C’est ce qu’il ne faut pas oublier en lisant cet ouvrage. Car si l’auteur a voulu perpétuer par un livre son témoignage au procès Barbie, on sent bien que c’est le souvenir toujours vivant du sacrifice héroïque de Fernand qui n’a cessé de l’inspirer. À un moment où l’Église cherche à faire le compte de ses héros et de ses Saints des années noires, quel exemple à méditer par tous !
Un livre écrit par Raymonde Belot "Le sel de la mine". De Lyon à Beendorf, France-Empire, Paris 1991, 290 pages.
A l'âge ou l'on apprend à vivre, une jeune fille de seize ans entre dans la Résistance : sa sœur aînée, qui tient l'hôtel familial, a pris la décision. Le pas est franchi. Malheureusement, les deux jeunes résistantes seront immédiatement dénoncées et déportées. C'est mars 1942. La Santé, Fresnes, le fort de Romainville, Royallieu, puis les camps. Simone Alizon découvre l'épouvante. Elle va pourtant survivre dans les camps qui se succèdent, protégée par un petit groupe de communistes parmi lesquelles Charlotte Delbo. Simone Alizon a attendu cinquante ans pour décrire cette terrible expérience qui dura trois années. Elle a écrit un vrai livre, encore animé par la vie de la jeune fille qu'elle fut au moment où elle était entraînée dans l'horreur d'Auschwitz - Birkenau, Raïsko, Ravensbrück, Behndorf. Elle a reconstitué sa mémoire, avec la richesse de la vie qui a suivi, avec la profondeur d'une personnalité curieuse, érudite, singulière. Sa sœur, qui était aussi son guide dans l'enfer des camps est morte devant elle. C'est pour cette sœur qu'elle a maintenu, intacte en elle, l'atrocité des souvenirs. Elle ne juge pas. Mais elle n'a rien oublié.
Un livre écrit par Simone Alizon "L'exercice de vivre, France Loisirs, Paris 1997, 376 pages.
Un livre écrit par Kitia Altman (Henrietta Altmann), "Memories of ordinary people : for those who have no one to remerber them (Australie) 2003, 451 pages.
Le sous-titre du livre de Altman, Souvenirs de gens ordinaires, se lit, "Pour ceux qui ont plus personne pour les retenir", en effet, de nombreux chapitres du livre sont consacrés aux personnes qui ont façonné la vie de Altman, qu'ils soient famille, amis, petits amis , collègues ou enseignants.
Occasionnellement Altman exprime ses sentiments directement, sous la forme d'une lettre à la personne "Memories of Ordinary People" est marquée par sa profondeur et son attention aux détails, et est un témoignage approprié à la force d'une jeune femme et détermination.
Dans cet ouvrage, l'auteur relate sa jeunesse heureuse, son parcours entre la France, la Belgique et la Scandinavie avant l'engagement de toute sa famille dans la Résistance et sa déportation.
Elle raconte son retour des camps de concentration, sa rencontre avec le Général de Gaulle, l'exercice de son art quand elle devint professeur de danse à Bruxelles, puis ses rencontres avec les jeunes et les moins jeunes pour bannir la haine.
Son témoignage bouleversant est une leçon de vie, de courage et d optimisme malgré tout.Un livre écrit par Simone Jacques-Yahiel "Ma raison d'être, souvenir de déportés résistants", nouvelle édition parution chez L'Harmattan
Un livre écrit par Simone Jacques-Yahiel "Ma raison d'être, souvenir de déportés résistants", nouvelle édition parution chez L'Harmattan
Le livre
Anna Maria Hubertine Peeters-Aretz, née le 22.08.1893 à Horbach, Lieu : Berlaar, Profession : Infirmière mariée, arrêtée : 05.02.43, Prison : Anvers Admission : Gestapo, garde à vue, enregistrée au KL Ravensbrück le 19.6.1944, prisonnière no. 42616, transféré politiquement le 7.8.44 à Beendorf-Bartensleben (sous-camp du KL Neuengamme), prisonnier n°. 6149 libéré par la Croix-Rouge suédoise, arrivée en Suède le 03.05.1945, destination du transfert : Malmö Tennis Stadium ...
Un livres écrit par Monsieur Manfred Freude, concernant sa tante Hubertine Aretz, elle était aussi à Beendorf.
Le livre
Témoignage strasbourgeois de l'université aux camps de concentration
Un ouvrage collectif de professeurs et étudiants de l'Université de Strasbourg. Ces témoignages individuels ont été rédigés dès le retour des prisonniers. Ils sont présentés de façon chronologique et reconstituent ainsi l'Histoire, depuis les rafles et arrestations jusqu'aux marches de la mort. Dix camps différents sont évoqués dans ce recueil : outre Auschwitz (trois textes, pour Auschwitz 1, Birkenau et Monowitz), Buchenwald, Dachau, Dora, Struthof, Mauthausen, Flossenburg, Neuengamme, Stutthof et Ravensbrück.
Un deuxième livre écrit par Monsieur Manfred Freud, concernant sa tante Hubertine Aretz.Gesang einer Nachtigall : Autobiografische Erinnerung KZ Ravensbrück KZ Neuengamme
LES CAMPS DE CONCENTRATION PRINCIPAUX EN RELATION AVEC LE kZ bEENDORF
Le camp de concentration de Beendorf, le site officiel de la commune de Beendorf
Le camp de concentration de Bergen-Belsen a envoyé bon nombre de déportés dans la mine Marie et la mine Bartensleben
Le camp de concentration de Buchenwald-Dora Mittelbau ,avant les premiers bombardements, la mine Marie et la mine Bartensleben étaient un commando de Buchenwald-Dora Mittelbau, ce camp a envoyé bon nombre de déportés dans la mine Marie et la mine Bartensleben.
Le camp de concentration de Neuengamme, après les premiers bombardements, la mine Marie et la mine Bartensleben deviendront un commando du camp de concentration de Neuengamme, ce camp a envoyé bon nombre de déportés dans la mine Marie et la mine Bartensleben.
Le camp de concentration de Ravensbrück, il s'agit d'un camp de concentration réservé exclusivement aux femmes déportées, ce camp a envoyé bon nombre de déportées dans la mine Marie et la mine Bartensleben